L’incontinence urinaire reste encore un sujet tabou dans notre pays, au même titre que les fausses couches ou encore l’allaitement. Pour autant, ce sont environ 500 000 femmes qui y seraient exposées, soit entre 20 et 40 % des femmes en fonction de leur âge. TopVitality vous en dit plus sur ce trouble, quelles sont ses causes et quels sont les différents types de prises en charge pour réduire l’inconfort au quotidien.
Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?
L’incontinence urinaire se caractérise par un écoulement involontaire d’urine par l’urètre. Particulièrement gênante au quotidien, l’incontinence urinaire peut toucher aussi bien les hommes que les femmes, bien que les femmes soient plus concernées.
Il existe différents types d’incontinence urinaire :
• L’incontinence urinaire d’effort : celle-ci survient comme son nom l’indique pendant un effort physique qui sollicite la sangle abdominale, mais pas seulement. Elle peut aussi se déclencher après une simple quinte de toux ou lorsque l’on rit. Ce type d’incontinence représente 40 % des cas.
• L'incontinence par hyperactivité de la vessie : ce type d’incontinence est généralement présent lorsque la personne est au repos, la nuit par exemple. Elle se manifeste par une envie pressante d’uriner et de fuites urinaires incontrôlables. L’incontinence urinaire par hyperactivité est détectée à hauteur de 10 % des cas.
• Enfin, l’incontinence urinaire dite mixte est un mélange entre les deux autres types d'incontinence urinaire. Elle concerne près de la moitié des personnes qui y sont sujettes.
Les causes de l’incontinence urinaire
L’incontinence urinaire peut avoir de nombreuses causes. L’incontinence urinaire d’effort apparaît généralement après un accouchement difficile ou lorsqu’il y a présence de prolapsus génital. Elle peut aussi survenir après une opération chirurgicale localisée au niveau de l’abdomen ou du bassin.
Une hyperactivité de la vessie donnant lieu à de l’incontinence urinaire peut quant à elle être déclenchée par une infection urinaire de type cystite ou par le rétrécissement de l’urètre. L’incontinence urinaire est aussi liée à divers troubles et maladies touchant directement ou non les organes concernés. C’est le cas par exemple du cancer de la vessie, mais aussi de maladies neurologiques de type Parkinson ou Alzheimer.
En dehors de ces causes identifiées, il existe aussi différents facteurs de risque qui augmentent la probabilité de souffrir d’incontinence urinaire :
• Pendant la grossesse, notamment entre le 1er et le 3e trimestre et après l’accouchement ;
• Après la ménopause ;
• Surpoids et obésité ;
• Toux chronique ;
• Prise conjointe de médicaments aux propriétés diurétiques ;
• Consommation élevée de boissons ;
• Sport intensif sollicitant le périnée…
Il est recommandé de consulter rapidement un médecin si vous ressentez une sensation de brûlure à la miction ou si vous sentez quelque chose d’inhabituel, ou si vous constatez des fuites urinaires répétées après avoir ri ou toussé. Avoir envie de retourner uriner plusieurs fois d’affilée est aussi un signe qui doit vous amener à consulter.
Le diagnostic de l’incontinence urinaire repose sur plusieurs éléments afin d’identifier de façon précise le type d’incontinence urinaire dont vous souffrez et son origine. Votre médecin pourra alors vous prescrire des examens visant à évaluer par exemple l’état de votre périnée ou la qualité de vos urines via un examen cytobactériologique.
Tenir un journal de bord de la fréquence et de la survenue des fuites urinaires et de la miction pendant quelques jours sera aussi utile pour faciliter le diagnostic.
Comment retrouver du confort en cas d’incontinence urinaire ?
Une fois le diagnostic de l’incontinence urinaire posé, la prise en charge repose principalement sur une modification de l’hygiène de vie et des séances de physiothérapie, associées ou non à un traitement médical. La physiothérapie représente l’une des solutions les plus efficaces pour réduire l’inconfort et la fréquence des épisodes d’incontinence. Celle-ci consiste à réaliser des exercices précis et ciblés (appelés exercices de Kegel) sollicitant les muscles pelviens.
Au niveau de l’hygiène de vie, l’accent sera mis sur la réduction de l’ingestion de liquides, la limitation du thé, du café, de l’alcool ou encore du tabac, et la prescription d’une activité physique adaptée et modérée en fonction de votre situation. Certaines plantes et certains aliments semblent aussi avoir un intérêt pour retrouver du confort. C’est par exemple le cas des graines de courge qui peuvent être intégrées dans l’alimentation ou de la noix de cyprès qui se consomme quant à elle en décoction sans présence de contre-indications.
Dans les cas les plus graves d’incontinence urinaire, la pose d’un cathéter peut parfois s’avérer nécessaire pour éliminer l’urine dans un sac adapté. En cas de descente d’organe chez la femme, la chirurgie peut également être recommandée. Référence aux culottes menstruelles Sisters Republic qui sont aussi adaptées à l’incontinence urinaire légère à modérée, plus particulièrement pour les personnes victimes d’incontinence urinaire d’effort ou de pertes imprévisibles.
Pour vous offrir plus de praticité en cas d’envie pressante d’uriner, TopVitality a conçu le pisse-debout : un dispositif qui permet d’uriner debout sans avoir à enlever complètement vos vêtements. Très simple à utiliser et polyvalent, il trouvera son utilité dans de nombreuses situations : en voyage, sur la route, pendant la grossesse… Et pour les incontinences liées à l'effort ou à des pertes imprévisibles, nos culottes menstruelles Sisters Republic vous assureront confort et sérénité !
Retrouvez tous nos modèles de culottes menstruelles adaptées à vos besoins :
Culotte menstruelle "Do Not Enter"
Culotte menstruelle "Boxer Ginger"
Culotte menstruelle "Bikini Sidonie"
Culotte menstruelle "Colette"
Culotte menstruelle "Tonight is (not) the night"
Culotte menstruelle "Dégrafable Mia"
Culotte menstruelle "Shorty Zoé"
Culotte menstruelle "Maillot de bain Ariel"
Culotte menstruelle ado "Shorty Sporty"
Culotte menstruelle ado "Shorty Tattoo Coeur"